26) Retour à EL JADIDA

Publié le par CAM-CAR13

enfant sautant des remparts dans la merJEUDI 16 AOUT 2010 :

 

Je quitte Marrakech en fin de matinée, pour m'en aller sur EL JADIDA , j'emprunterais la nationale pour m'y rendre et non l'autoroute qui me ferait faire un énorme détour, il fait un temps superbe, la route nationale est bonne, et traverse des villes et des villages, la circulation est fluide, j'arriverais à EL JADIDA vers 14 heures pour y déjeuner dans le c-c d'une salade de tomates composée et d'une tranche de melon

 

Je me suis garé sur un parking jouxtant le front de mer, une bonne brise souffle et donne un air frais agréable, peu de gens sur la plage, le ramadan peut être ?

Aprés ce repas j'irais me garer prés de la cité portugaise, où j'irais déambuler dans les souks à la recherche de derniers achats destinés à mon fils Lorys, ce dernier désirant des chaussures de sport nike et des survêtements adidas , mais tout ce que je lui achèterais sera à moindre coût bien que de qualité trés bonne, car il ne s'agit que de contrefaçons de marque réputées.

 

Le soir, j'irais diner chez Nour de l'association amicale des handicapés, une nouvelle fois je serais reçu comme un prince, sa femme dressera une belle table, faisant honneur à l'invité que je suis, il y aura toutes patisseries inimaginables présentes sur la table, ainsi que la traditionnelle soupe harira , tituel immuable durant le ramadan , et croyant que le repas étant terminé, Nour m'invite à me rendre au siège de son association, et arrivés sur place, commence à recevoir des personnes, il travaille jusque tard dans la soirée, dévoué corp et âme il s'affaire sans lacher prise, puis m'apprend que par la suite on retournera chez lui pour manger la suite, un tajine, aprés tout ce qu'il m'a été servi à table en premier, je pense qu'il plaisante .... mais non il est trés sérieux, je finirais par décliner cette invitation, mes forces m'abandonnent, je suis plus que repu et plus que fatigué par la route , je le quitte non sans regret mais je suis arrivé au bout du bout de ce que je peux faire

 

Le lendemain, n'ayant pas trouvé certains articles dans les souks d'EL JADIDA la fille de NOUR propose de me rejoindre avec sa soeur, pour m'aider à rechercher et trouver enfin ce qu'il me manque, nous nous quittons chacun de notre côté, elles pratiquent le ramadan, moi non, je m'en vais donc déjeuner à la station balnéaire se trouvant aprés EL JADIDA , c'est SIDI BOUZID un vbéritable petit St TROPEZ Marocain

Je trouve un restaurant en front de mer LE REQUIN BLEU , une trés bonne table selon Nour et commande mon repas, une entrée du pécheur et brochettes de poisson, le tout accompagné d'un demi Guerrouane bien frappé

 

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La vue à partir de la terrasse de ce restaurant est splendide, je suis installé à l'ombre seul un couple de Français sont présents, je passerais là un moment fort agréable, que je poursuivrais en allant m'installer par la suite sur un transat et un parasol sur la plage immaculée de cette station balnéaire où l'eau a la particularité parait il d'être plus froide qu'ailleurs, et je le confirme j'ai eu du mal à entrer dans l'eau du moins si j'y suis entré avec quelques difficultés j'en suis ressorti avec d'autant plus d'aisance

 

Le soir alors que je me trouvais sur un parking proche de la cité Portugaise, attendant que Nour m'appelle pour venir le rejoindre, peu aprés la rupture du jeûne, des cris, des hurlements ont éclaté, le temps de me mettre précipitamment à la fenêtre de mon c-c, je vis un homme poursuivant une femme avec un énorme gourdin, la rattraper et la frapper lourdement à plusieurs reprises sur la tête et le corps, un attroupement s'est formé, la place est devenue soudainement pleine de curieux qui assistaient à cette scène de violence, sans qu'aucun d'eux ne réagisse en portant secours à cette femme, la scène de violence était d'une force insupportable, j'avais du mal à réaliser ce que je voyais par la soudaineté de l'action, alors que la foule s'était agglutinée devant le corps de cette femme, une autre femme était poursuivie par le même homme, en direction de l'entrée principale de la cité Portugaise, l'homme la poursuivait avec cet énorme massue, elle hurlait comme une bête, mais personne pour intervenir ni se mêler, un policier est arrivé longtemps aprés, je dirais 20 bonnes minutes aprés ces faits, puis d'autres aprés encore, puis au bout d'un temps qui m'a semblé une éternité est arrivée enfin une ambulance, qui a pris le coprs de cet femme pour le mettre dans une civière et s'en aller toutes sirènes hurlantes, lorsque la palce s'est vidée, j'ai vu un amas gluant sur les leiux de l'agression de dcette femme, je suis descendu pour voir, et ai constaté que cet amas gluant et sanguinolant, ressemblait à un morceau de cervelle, pour moi cette femme était morte sans aucun doute des coups portés par son agresseur

 

Lorsque je suis arrivé chez Nour, je lui ai expliqué ce que j'avais vu, et je lui ai expliqué que j'avais été oûtré du manque total d'assistance à cette femme de la part des badauds, mais Nour m'a répondu qu'au Maroc les gens ne se mêlent pas des histoires des autres, car celà va leur coûter cher en ennuis, c'est à dire qu'aprés il faudra qu'ils se rendent plusieurs fois au tribunal convoqués par les juges, qu'il leur faudra perdre leur journée de travail plusieurs fois, se déplacer à leurs frais , bref la non assistance à personne en danger semble être un délit pénal non prévu par le code du même nom par la justice Marocaine

 

Je dormirais au camping municipal de EL JADIDA et m'en irais définitivement samedi 18/8

 

 

 

 

 

 

 

 


Publié dans ON THE ROAD AGAIN

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